L'adoubement est la cérémonie au cours de laquelle un jeune noble est fait chevalier. Un parrain plus âgé lui remet son épée et lui donne la colée, c'est-à-dire qu'il le frappe à la base du cou, un geste qui a sans doute une signification magique. L'Église a aussi ajouté à la cérémonie une veillée de prières et une bénédiction de l'épée. Très coûteuse, cette grande fête est généralement réservée au fils aîné des familles riches.

Le destrier est le cheval que les chevaliers utilisent lors des batailles. Avant le combat, l'écuyer le conduit à son maître de la main droite, « dextre » en ancien français.

Un jeune garçon qui apprend le métier des armes avant d'être lui-même adoubé est appelé « écuyer ». Il est toujours au service d'un chevalier : il porte ses armes, prépare ses chevaux, etc. Lorsqu'il n'accompagne pas son maître au combat, l'écuyer sert les convives à table.

Le tournoi est d'abord un affrontement brutal entre deux équipes de chevaliers. Mais, peu à peu, il devient une véritable fête, très réglementée. Les champions invités viennent accompagnés de leurs écuyers. Les plus célèbres sont hébergés par le seigneur. Les autres dressent leur tente à proximité de l'endroit où les combats doivent avoir lieu. Le jour du tournoi, chaque chevalier, armé et lancé au galop, frappe le bouclier de son adversaire pour le faire tomber. Il est formellement interdit de s'attaquer au destrier ou de blesser un homme à terre ! Celui qui reste en selle après avoir affronté tous les chevaliers est déclaré vainqueur. Il reçoit alors son prix : des chevaux, un faucon ou de l'argent. Plus qu'une fête, le tournoi permet aux chevaliers de s'entraîner au combat.