Ces signes ont une double fonction : une fonction phonétique puisqu'à un signe correspond un son formé d'une ou de plusieurs consonnes. Vingt-quatre signes ont chacun la valeur d'une consonne, c'est ce qu'on appelle « l'alphabet hiéroglyphique ». Cent cinquante autres ont la valeur de plusieurs consonnes réunies. Comme dans d'autres écritures plus tardives de la région (l'arabe ou l'hébreu, par exemple), il n'y a pas de voyelles.
Les signes ont aussi une valeur idéologique : ils représentent une idée. Avec ces signes, on forme des mots qui forment des phrases. Évidemment, comme les voyelles ne sont pas écrites, on n'est pas très sûr de la prononciation.
Ces hiéroglyphes peuvent s'écrire de haut en bas, de droite à gauche ou de gauche à droite. Pour connaître le sens de la lecture, on regarde les signes qui représentent un être humain ou un animal, et on les lit en allant dans leur direction.