Aucune histoire trouvée
Supprimer les filtres
Les hiéroglyphes
L'histoire
Vers 3 000 av. J.-C., l'écriture apparaît dans la vallée du Nil, ce sont les premiers hiéroglyphes. Ces signes sont des représentations simplifiées de la réalité : êtres humains, parties du corps, animaux, plantes, outils, sceptres, etc., qui sont au nombre de 700 vers 2 000 av. J.-C. (au Moyen-Empire) et qui seront plus de trois mille sous les Ptolémées.
Ces signes ont une double fonction : une fonction phonétique puisqu'à un signe correspond un son formé d'une ou de plusieurs consonnes. Vingt-quatre signes ont chacun la valeur d'une consonne, c'est ce qu'on appelle « l'alphabet hiéroglyphique ». Cent cinquante autres ont la valeur de plusieurs consonnes réunies. Comme dans d'autres écritures plus tardives de la région (l'arabe ou l'hébreu, par exemple), il n'y a pas de voyelles.
Les signes ont aussi une valeur idéologique : ils représentent une idée. Avec ces signes, on forme des mots qui forment des phrases. Évidemment, comme les voyelles ne sont pas écrites, on n'est pas très sûr de la prononciation.
Les signes ont aussi une valeur idéologique : ils représentent une idée. Avec ces signes, on forme des mots qui forment des phrases. Évidemment, comme les voyelles ne sont pas écrites, on n'est pas très sûr de la prononciation.
Ces hiéroglyphes peuvent s'écrire de haut en bas, de droite à gauche ou de gauche à droite. Pour connaître le sens de la lecture, on regarde les signes qui représentent un être humain ou un animal, et on les lit en allant dans leur direction.
Pendant près de 1 500 ans, la lecture des hiéroglyphes a été oubliée. Les voyageurs et les savants prennent ces signes perdus comme des symboles presque magiques, et n'y comprennent rien. C'est Jean-François Champollion qui, en 1822, réussit à percer le mystère et propose un système qui permet de déchiffrer les textes écrits sur tous les monuments et, ainsi, de comprendre la civilisation égyptienne. Cette découverte a été rendue possible grâce à la pierre de Rosette (du nom du lieu où elle a été trouvée) portant le même texte écrit en trois écritures (hiéroglyphes, démotique et grec) et en deux langues, l'égyptien et le grec.
Dimitri Casali, Olivier Tiano, Mon dico de l'Égypte, ill. Sophie Surber, Millepages