La Cigale et la Fourmi
L'histoire
Tout l'Été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien !dansez maintenant. »
Jean de La Fontaine, Les fables de La Fontaine, ill. Thomas Tessier
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1.
La cigale
La cigale
La cigale est bien connue pour son chant, mais elle est difficile à repérer car sa couleur gris marron et ses ailes transparentes lui permettent de se confondre avec l'écorce des arbres sur lesquels elle vit. De plus, ses gros yeux à facettes et les trois petits yeux fixés sur le sommet de la tête lui permettent de voir facilement les intrus, ce qui a pour effet de stopper immédiatement son chant.
Seul le mâle chante. Il dispose pour cela d'organes sonores placés sous l'abdomen et qui portent le nom de cymbales. Ce chant ample et fort sert à appeler les femelles, mais il peut devenir rauque et bref lorsque l'insecte est capturé.
Il existe un grand nombre d'espèces de cigales en France et dans le monde. Elles apprécient pour la plupart les climats chauds et secs. Elles mesurent, selon les espèces, entre 1,5 et 5 cm.
Les cigales pondent leurs œufs dans les tiges des plantes qu'elles transpercent à l'aide d'une sorte d'aiguillon situé à l'extrémité de l'abdomen : la tarière.
Les œufs donnent naissance à des larves qui tombent au sol et s'y enfouissent. Elles se nourrissent de sucs de racines pendant une durée comprise entre 4 et 6 ans. Après quatre mues, elles sortent de terre et grimpent dans les arbres pour se métamorphoser en cigales adultes. Elles ne vivent que quelques mois, de mai à août en se nourrissant du suc des plantes. Elles percent l'écorce des branches avec leur rostre, sorte d'aiguillon et aspirent la sève.
Seul le mâle chante. Il dispose pour cela d'organes sonores placés sous l'abdomen et qui portent le nom de cymbales. Ce chant ample et fort sert à appeler les femelles, mais il peut devenir rauque et bref lorsque l'insecte est capturé.
Il existe un grand nombre d'espèces de cigales en France et dans le monde. Elles apprécient pour la plupart les climats chauds et secs. Elles mesurent, selon les espèces, entre 1,5 et 5 cm.
Les cigales pondent leurs œufs dans les tiges des plantes qu'elles transpercent à l'aide d'une sorte d'aiguillon situé à l'extrémité de l'abdomen : la tarière.
Les œufs donnent naissance à des larves qui tombent au sol et s'y enfouissent. Elles se nourrissent de sucs de racines pendant une durée comprise entre 4 et 6 ans. Après quatre mues, elles sortent de terre et grimpent dans les arbres pour se métamorphoser en cigales adultes. Elles ne vivent que quelques mois, de mai à août en se nourrissant du suc des plantes. Elles percent l'écorce des branches avec leur rostre, sorte d'aiguillon et aspirent la sève.
2.
La fourmi
La fourmi
On estime à environ 10 000 le nombre d'espèces de fourmis existant dans le monde. Ces petits insectes s'adaptent à des milieux très différents (bois, campagne, maison…) pourvu qu'il ne fasse pas trop froid. Les fourmis ont pour particularité d'être des insectes sociaux. La majorité des fourmis, qui forment une colonie, sont des femelles stériles. Une seule peut se reproduire : la reine. Elle est fécondée en vol par un mâle qui meurt peu après. Une fois dans le nid, elle perd ses ailes, qui ne lui servent plus à rien, et passe sa vie à pondre, aidée par les ouvrières qui s'occupent des œufs et des larves, nettoient le nid et apportent la nourriture. Certaines fourmis ont un rôle de protection : ce sont les guerrières qui défendent le nid contre d'éventuels attaquants, au premier rang desquels figurent d'autres fourmis.
La nourriture des fourmis est essentiellement liquide (sucs, nectars de plantes, miellat produit par les pucerons). Elles utilisent leurs mandibules pour découper, pincer et mordre, mais pas pour se nourrir. Les larves sont nourries de miel et de larves d'insectes.
Il existe des particularités étonnantes chez certaines espèces de fourmis. Ainsi, chez les fourmis à miel, des ouvrières ne servent que de réservoir : elles vivent suspendues au plafond du nid et stockent les substances sucrées rapportées par d'autres ouvrières.
Les fourmis éleveuses amènent des pucerons dans la fourmilière puis les caressent avec leurs antennes pour obtenir le liquide sucré qu'ils sécrètent, le miellat.
Les fourmis esclavagistes attaquent les fourmilières des fourmis rousses et emportent les larves qu'elles élèveront pour en faire leurs esclaves.
La nourriture des fourmis est essentiellement liquide (sucs, nectars de plantes, miellat produit par les pucerons). Elles utilisent leurs mandibules pour découper, pincer et mordre, mais pas pour se nourrir. Les larves sont nourries de miel et de larves d'insectes.
Il existe des particularités étonnantes chez certaines espèces de fourmis. Ainsi, chez les fourmis à miel, des ouvrières ne servent que de réservoir : elles vivent suspendues au plafond du nid et stockent les substances sucrées rapportées par d'autres ouvrières.
Les fourmis éleveuses amènent des pucerons dans la fourmilière puis les caressent avec leurs antennes pour obtenir le liquide sucré qu'ils sécrètent, le miellat.
Les fourmis esclavagistes attaquent les fourmilières des fourmis rousses et emportent les larves qu'elles élèveront pour en faire leurs esclaves.
3.
L'adaptation au froid
L'adaptation au froid
Même s'ils sont adaptés à leur milieu, de nombreux animaux doivent trouver des solutions pour se protéger du froid.
Quelques-uns ont la chance de migrer à destination des pays chauds comme certains oiseaux (hirondelles, cigognes, coucous, sternes arctiques…) ou mammifères (manchots, baleines…). Mais beaucoup n'ont d'autre choix que de rester sur place. Comment font les insectes par exemple ? Pour eux, il existe plusieurs solutions : soit ils se regroupent dans un abri, comme les abeilles, soit ils vivent dans un demi-sommeil sous des écorces ou des feuilles et reprennent leur développement au printemps. Beaucoup d'insectes, comme certains papillons, sont incapables de résister à l'hiver. Ils meurent après avoir pondu des œufs qui assurent leur descendance en passant la mauvaise saison sous forme de chrysalide.
L'hibernation est la solution adoptée par plusieurs mammifères. Le loir, la marmotte, le hérisson, la taupe et la chauve-souris se réfugient dans un abri à la fin de l'automne. La température de leur corps baisse et les activités nerveuses, musculaires et alimentaires sont réduites au minimum pour consommer le moins d'énergie possible. L'ours, quant à lui, n'hiberne pas vraiment. Il alterne les périodes de torpeur et les périodes d'activité, au cours desquelles il se déplace et se nourrit. Les animaux à sang-froid procèdent de même (couleuvre, grenouille, lézard, tortue).
Pour les animaux qui continuent de vivre normalement l'hiver, divers mécanismes d'adaptation leur permettent de résister au froid : augmentation de la couche de graisse, fourrure plus épaisse, construction d'un abri. C'est le cas notamment de l'écureuil qui, de plus, prévoit des réserves de nourriture (noisettes, glands, céréales) pour ne pas mourir de faim.
Quelques-uns ont la chance de migrer à destination des pays chauds comme certains oiseaux (hirondelles, cigognes, coucous, sternes arctiques…) ou mammifères (manchots, baleines…). Mais beaucoup n'ont d'autre choix que de rester sur place. Comment font les insectes par exemple ? Pour eux, il existe plusieurs solutions : soit ils se regroupent dans un abri, comme les abeilles, soit ils vivent dans un demi-sommeil sous des écorces ou des feuilles et reprennent leur développement au printemps. Beaucoup d'insectes, comme certains papillons, sont incapables de résister à l'hiver. Ils meurent après avoir pondu des œufs qui assurent leur descendance en passant la mauvaise saison sous forme de chrysalide.
L'hibernation est la solution adoptée par plusieurs mammifères. Le loir, la marmotte, le hérisson, la taupe et la chauve-souris se réfugient dans un abri à la fin de l'automne. La température de leur corps baisse et les activités nerveuses, musculaires et alimentaires sont réduites au minimum pour consommer le moins d'énergie possible. L'ours, quant à lui, n'hiberne pas vraiment. Il alterne les périodes de torpeur et les périodes d'activité, au cours desquelles il se déplace et se nourrit. Les animaux à sang-froid procèdent de même (couleuvre, grenouille, lézard, tortue).
Pour les animaux qui continuent de vivre normalement l'hiver, divers mécanismes d'adaptation leur permettent de résister au froid : augmentation de la couche de graisse, fourrure plus épaisse, construction d'un abri. C'est le cas notamment de l'écureuil qui, de plus, prévoit des réserves de nourriture (noisettes, glands, céréales) pour ne pas mourir de faim.
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Tout l'Été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien !dansez maintenant. »
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La Cigale et la Fourmi
La Cigale ayant chanté
Tout l'Été
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue.
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'Oût, foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse;
C'est là son moindre défaut.
« Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
— Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
— Vous chantiez ? J'en suis fort aise.
Eh bien ! Dansez maintenant !
FIN !
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