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Aventures dangereuses
L'histoire
Quand ceux-ci les virent la nuit, ils se mirent à se réjouir, les saisirent tous et les emprisonnèrent dans des cages de fer, deux par deux dans chaque cage.
La nuit et le jour, à chaque moment, ils leur donnaient à manger. Quand ils furent bien gras, ils en mangèrent trois.
Une nuit que les anthropophages dormaient, un des prisonniers, qui était avisé, chercha un moyen de sortir avec ses compagnons.
Quand il eut fait un trou par où pouvaient sortir deux hommes, tous s'évadèrent.
Le bruit du fer réveilla les gens qui se mirent à leur poursuite avec leurs lions et leurs serpents. Ils les reprirent tous, excepté deux, parmi lesquels était l'avisé.
Ceux-ci parvinrent à s'échapper parce que, en entendant les anthropophages sur leurs traces, il avait construit une hutte d'herbes où ils s'étaient cachés, de sorte que personne ne les vit.
Quand leurs ennemis furent partis, ils enlevèrent l'herbe et s'endormirent. À son réveil, l'avisé s'aperçut qu'un lion avait dévoré son compagnon. Il demeura stupéfait et effaré jusqu'à ce qu'il fût sorti de l'antre du lion et s'enfuit.
Il aperçut une tente au loin, vers laquelle il se dirigea ; il y vit une femme qui lui dit : « Sois le bienvenu et le bien accueilli. »
Puis elle l'invita à s'asseoir sur une natte, sous laquelle était dissimulé un trou. Quand l'avisé se fut assis, la femme tira la natte par-dessous, et l'homme tomba dans un puits.
Il resta là jusqu'à l'arrivée du maître de la tente, portant deux hommes qu'il avait égorgés. Sa femme lui raconta ce qu'il s'était passé avec l'avisé puis ajouta : « Va le tuer aussi, il est plus gras qu'eux. »
Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant qu'il s'agissait de son mari.
À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons et de brebis.
Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.
Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant qu'il s'agissait de son mari.
À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons et de brebis.
Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.
Collectif, Contes Berbères, ill. Delphine Bodet, Circonflexe
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Les chameaux du Sahara
Les chameaux du Sahara
Le terme « chameau » est un nom général qui englobe à la fois les chameaux, les dromadaires, les lamas… Comme le conte est sénégalais, il doit ici s'agir de dromadaires, qui ont une seule bosse. Ces derniers vivent dans le désert. On en trouve notamment dans le Sahara, le plus grand désert chaud du monde, où ils transportent hommes et marchandises. Leur bosse sur le dos est une réserve de graisse qui leur donne de l'énergie et de l'eau.
Le désert est un lieu aride ; en effet, il peut arriver qu'il n'y ait pas de précipitations pendant plusieurs années. On y trouve à la fois de grandes dunes qui se déplacent sous l'effet du vent, des étendues caillouteuses, et de temps en temps une oasis, zone de végétation isolée, à proximité d'une source d'eau.
Le vent est constant, la végétation rare et très peu d'humains et d'animaux y vivent. Certains animaux ont tout de même réussi à s'adapter : scorpions, serpents, fennecs, addax, damans, gazelles…
Le vent est constant, la végétation rare et très peu d'humains et d'animaux y vivent. Certains animaux ont tout de même réussi à s'adapter : scorpions, serpents, fennecs, addax, damans, gazelles…
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Quand ceux-ci les virent la nuit, ils se mirent à se réjouir, les saisirent tous et les emprisonnèrent dans des cages de fer, deux par deux dans chaque cage.
La nuit et le jour, à chaque moment, ils leur donnaient à manger. Quand ils furent bien gras, ils en mangèrent trois.
Une nuit que les anthropophages dormaient, un des prisonniers, qui était avisé, chercha un moyen de sortir avec ses compagnons.
Quand il eut fait un trou par où pouvaient sortir deux hommes, tous s'évadèrent.
Le bruit du fer réveilla les gens qui se mirent à leur poursuite avec leurs lions et leurs serpents. Ils les reprirent tous, excepté deux, parmi lesquels était l'avisé.
Ceux-ci parvinrent à s'échapper parce que, en entendant les anthropophages sur leurs traces, il avait construit une hutte d'herbes où ils s'étaient cachés, de sorte que personne ne les vit.
Quand leurs ennemis furent partis, ils enlevèrent l'herbe et s'endormirent. À son réveil, l'avisé s'aperçut qu'un lion avait dévoré son compagnon. Il demeura stupéfait et effaré jusqu'à ce qu'il fût sorti de l'antre du lion et s'enfuit.
Il aperçut une tente au loin, vers laquelle il se dirigea ; il y vit une femme qui lui dit : « Sois le bienvenu et le bien accueilli. »
Puis elle l'invita à s'asseoir sur une natte, sous laquelle était dissimulé un trou. Quand l'avisé se fut assis, la femme tira la natte par-dessous, et l'homme tomba dans un puits.
Il resta là jusqu'à l'arrivée du maître de la tente, portant deux hommes qu'il avait égorgés. Sa femme lui raconta ce qu'il s'était passé avec l'avisé puis ajouta : « Va le tuer aussi, il est plus gras qu'eux. »
Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant qu'il s'agissait de son mari.
À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons et de brebis.
Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.
Mais le prisonnier saisit le maître de la maison par ses longues tresses et le tua.
Contrefaisant sa voix, il demanda à la femme de le faire remonter. Celle-ci obéit, croyant qu'il s'agissait de son mari.
À la vue de l'avisé, elle fut prise de terreur. Celui-ci l'obligea à lui livrer tout ce qu'ils possédaient en fait d'ornements, d'argent, de parures, d'esclaves, de chameaux, de moutons et de brebis.
Elle lui donna tout cela et il put revenir vers les siens.