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La branche morte
L'histoire
Il y a bien longtemps, neuf de ces diables descendirent la montagne et explorèrent le bord de la mer. Ils virent une barque sur la plage et décidèrent de prendre la mer.
Dans l'embarcation se trouvaient des cannes à pêche, et ils parvinrent à pêcher des poissons. Depuis, toutes les nuits ils retournaient pêcher en mer. Le propriétaire de la barque remarqua que, lorsqu'il la prenait chaque matin, elle était sale et pleine de poissons morts.
Intrigué, il décida de se cacher une nuit pour voir qui l'empruntait. Craignant que l'attente soit longue, il avait apporté des noix de coco à manger.
Cela faisait une heure qu'il s'était caché derrière des arbres sur la plage, quand il vit les neuf diables s'approcher de sa barque.
Il fut terrorisé lorsqu'ils s'avancèrent vers lui, car ils avaient senti l'odeur de la chair humaine. Pour tenter de les amadouer, il leur offrit ses noix de coco. Ils acceptèrent, et se régalèrent. Ils dirent au pêcheur qu'ils n'avaient jamais rien mangé d'aussi bon. Ils partirent tous ensemble à la pêche et, au retour, ils partagèrent le poisson.
Il fut terrorisé lorsqu'ils s'avancèrent vers lui, car ils avaient senti l'odeur de la chair humaine. Pour tenter de les amadouer, il leur offrit ses noix de coco. Ils acceptèrent, et se régalèrent. Ils dirent au pêcheur qu'ils n'avaient jamais rien mangé d'aussi bon. Ils partirent tous ensemble à la pêche et, au retour, ils partagèrent le poisson.
Mais les diables voulaient encore des noix de coco ! Le pêcheur les emmena chez lui, où il avait une réserve, et ils mangèrent encore une grande quantité de noix de coco.
Pour remercier le pêcheur, ils lui proposèrent de les accompagner dans leur maison, tout en haut de la montagne. Le pêcheur répondit que c'était trop loin, qu'il était trop fatigué pour faire autant de chemin et que, s'il venait, il ne pourrait pas retourner pêcher le lendemain.
« Le chemin qui conduit à notre maison, lui dirent-ils, n'est pas un chemin comme celui qu'empruntent les hommes. Tu ne seras pas fatigué après être venu chez nous. »
« Le chemin qui conduit à notre maison, lui dirent-ils, n'est pas un chemin comme celui qu'empruntent les hommes. Tu ne seras pas fatigué après être venu chez nous. »
Ils rejoignirent la forêt et, devant un grand arbre, ils s'arrêtèrent. L'un des diables fit un signe, et une porte s'ouvrit. Une fois que tous furent rentrés à l'intérieur, la porte se referma.
« Nous voici à la maison, dit l'un des diables. Il est possible que tu rencontres notre mère. Surtout, n'accepte rien de ce qu'elle te propose, à l'exception d'une branche morte, car elle a le don de guérir de tous les maux. »
En effet, quelques instants plus tard, le pêcheur rencontra la mère des diables. C'était une géante très âgée, mais très gentille.
Lorsqu'il fut l'heure de repartir, la mère des diables offrit au pêcheur une coupe en or qui ne se vidait jamais. Bien sûr il la refusa. Elle lui proposa ensuite un coq, avec une tête d'homme, qui donnait autant d'argent qu'on lui en demandait. Il refusa de nouveau et dit : « Donne-moi plutôt ce qui se trouve dans ce grand coffre ! »
La vieille femme ouvrit le coffre et en sortit une branche qu'elle tendit au pêcheur en disant :
« C'est une branche morte. Garde-la bien précieusement. »
Lorsqu'il fut l'heure de repartir, la mère des diables offrit au pêcheur une coupe en or qui ne se vidait jamais. Bien sûr il la refusa. Elle lui proposa ensuite un coq, avec une tête d'homme, qui donnait autant d'argent qu'on lui en demandait. Il refusa de nouveau et dit : « Donne-moi plutôt ce qui se trouve dans ce grand coffre ! »
La vieille femme ouvrit le coffre et en sortit une branche qu'elle tendit au pêcheur en disant :
« C'est une branche morte. Garde-la bien précieusement. »
Après avoir remercié ses hôtes, il repartit comme il était venu. Une fois arrivé à sa cabane, il cacha soigneusement la branche morte.
Quelques jours après, il vit passer des femmes en pleurs. Il leur demanda des explications. Elles lui répondirent qu'elles allaient chercher de l'eau pour donner le dernier bain au fils du chef de la tribu, qui était en train de mourir. Il leur dit que peut-être il pourrait le guérir. Rapportant ces paroles au père de l'enfant, ce dernier demanda à ce qu'on fasse venir le pêcheur le plus vite possible. Il arriva, mais trop tard. Le fils du chef venait juste de mourir. Tout le monde se mit à pleurer.
Le pêcheur s'approcha et posa la branche morte sur la poitrine de l'enfant. Aussitôt, ce dernier se releva et fut bien surpris de voir tout le monde en pleurs autour de lui. Le pêcheur fut félicité et choyé.
La nouvelle de cette guérison miraculeuse se répandit dans le pays, alors beaucoup de gens devinrent envieux et voulurent s'emparer de la branche morte. Plusieurs fois, on tenta de la lui voler.
Mais un jour, alors qu'il rentrait de la pêche, il vit des flammes et de la fumée en direction de sa maison. Celle-ci brûlait, et il vit en haut du toit, qui était encore épargné par le feu, sa branche morte. Le pêcheur réussit à la sauver des flammes, mais les envieux cherchèrent encore à lui voler sa branche.
Un jour, excédé, il leur dit : « Pourquoi voulez-vous me prendre cette branche qui vous assure de rester en bonne santé ? Si vous persistez, je la jetterai, et personne ne pourra la retrouver. »
Ils ne tinrent pas compte de ses mises en garde et continuèrent à l'importuner. Alors, il alla se débarrasser de la branche dans la forêt.
C'est pourquoi les hommes doivent mourir tandis que les arbres de la forêt, eux, sont immortels.
Collectif, Contes d'Océanie, ill. Peggy Nille, rue des enfants
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1.
Les poissons
Les poissons
Les poissons vivent dans l'eau. Ils se déplacent grâce à leurs nageoires et respirent avec leurs branchies. La plupart des poissons ont un corps couvert d'écailles et pondent des œufs.
Ils possèdent des aspects différents selon qu'ils aiment se déplacer rapidement ou rester tranquillement au fond de l'eau. Certains ont même perdu leurs nageoires à force de ne pas bouger !
Ils possèdent des aspects différents selon qu'ils aiment se déplacer rapidement ou rester tranquillement au fond de l'eau. Certains ont même perdu leurs nageoires à force de ne pas bouger !
Il existe des milliers de poissons : requins, barracudas, raies, poissons-clown, saumons, sardines…
2.
La pêche
La pêche
Chaque jour, à bord de leurs bateaux de pêche, appelés les chalutiers, de nombreux pêcheurs partent en mer et lancent dans l'eau leurs grands filets, les chaluts.
Une fois les filets pleins de poissons et de crustacés, ils sont hissés sur le bateau.
Les pêcheurs rentrent ensuite au port pour vendre leurs poissons tout juste pêchés, c'est la criée.
Le lendemain, on peut retrouver ces poissons bien frais chez le poissonnier !
Une fois les filets pleins de poissons et de crustacés, ils sont hissés sur le bateau.
Les pêcheurs rentrent ensuite au port pour vendre leurs poissons tout juste pêchés, c'est la criée.
Le lendemain, on peut retrouver ces poissons bien frais chez le poissonnier !
Le jeu
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Il y a bien longtemps, neuf de ces diables descendirent la montagne et explorèrent le bord de la mer. Ils virent une barque sur la plage et décidèrent de prendre la mer.
Dans l'embarcation se trouvaient des cannes à pêche, et ils parvinrent à pêcher des poissons. Depuis, toutes les nuits ils retournaient pêcher en mer. Le propriétaire de la barque remarqua que, lorsqu'il la prenait chaque matin, elle était sale et pleine de poissons morts.
Intrigué, il décida de se cacher une nuit pour voir qui l'empruntait. Craignant que l'attente soit longue, il avait apporté des noix de coco à manger.
Cela faisait une heure qu'il s'était caché derrière des arbres sur la plage, quand il vit les neuf diables s'approcher de sa barque.
Il fut terrorisé lorsqu'ils s'avancèrent vers lui, car ils avaient senti l'odeur de la chair humaine. Pour tenter de les amadouer, il leur offrit ses noix de coco. Ils acceptèrent, et se régalèrent. Ils dirent au pêcheur qu'ils n'avaient jamais rien mangé d'aussi bon. Ils partirent tous ensemble à la pêche et, au retour, ils partagèrent le poisson.
Il fut terrorisé lorsqu'ils s'avancèrent vers lui, car ils avaient senti l'odeur de la chair humaine. Pour tenter de les amadouer, il leur offrit ses noix de coco. Ils acceptèrent, et se régalèrent. Ils dirent au pêcheur qu'ils n'avaient jamais rien mangé d'aussi bon. Ils partirent tous ensemble à la pêche et, au retour, ils partagèrent le poisson.
Mais les diables voulaient encore des noix de coco ! Le pêcheur les emmena chez lui, où il avait une réserve, et ils mangèrent encore une grande quantité de noix de coco.
Pour remercier le pêcheur, ils lui proposèrent de les accompagner dans leur maison, tout en haut de la montagne. Le pêcheur répondit que c'était trop loin, qu'il était trop fatigué pour faire autant de chemin et que, s'il venait, il ne pourrait pas retourner pêcher le lendemain.
« Le chemin qui conduit à notre maison, lui dirent-ils, n'est pas un chemin comme celui qu'empruntent les hommes. Tu ne seras pas fatigué après être venu chez nous. »
« Le chemin qui conduit à notre maison, lui dirent-ils, n'est pas un chemin comme celui qu'empruntent les hommes. Tu ne seras pas fatigué après être venu chez nous. »
Ils rejoignirent la forêt et, devant un grand arbre, ils s'arrêtèrent. L'un des diables fit un signe, et une porte s'ouvrit. Une fois que tous furent rentrés à l'intérieur, la porte se referma.
« Nous voici à la maison, dit l'un des diables. Il est possible que tu rencontres notre mère. Surtout, n'accepte rien de ce qu'elle te propose, à l'exception d'une branche morte, car elle a le don de guérir de tous les maux. »
En effet, quelques instants plus tard, le pêcheur rencontra la mère des diables. C'était une géante très âgée, mais très gentille.
Lorsqu'il fut l'heure de repartir, la mère des diables offrit au pêcheur une coupe en or qui ne se vidait jamais. Bien sûr il la refusa. Elle lui proposa ensuite un coq, avec une tête d'homme, qui donnait autant d'argent qu'on lui en demandait. Il refusa de nouveau et dit : « Donne-moi plutôt ce qui se trouve dans ce grand coffre ! »
La vieille femme ouvrit le coffre et en sortit une branche qu'elle tendit au pêcheur en disant :
« C'est une branche morte. Garde-la bien précieusement. »
Lorsqu'il fut l'heure de repartir, la mère des diables offrit au pêcheur une coupe en or qui ne se vidait jamais. Bien sûr il la refusa. Elle lui proposa ensuite un coq, avec une tête d'homme, qui donnait autant d'argent qu'on lui en demandait. Il refusa de nouveau et dit : « Donne-moi plutôt ce qui se trouve dans ce grand coffre ! »
La vieille femme ouvrit le coffre et en sortit une branche qu'elle tendit au pêcheur en disant :
« C'est une branche morte. Garde-la bien précieusement. »
Après avoir remercié ses hôtes, il repartit comme il était venu. Une fois arrivé à sa cabane, il cacha soigneusement la branche morte.
Quelques jours après, il vit passer des femmes en pleurs. Il leur demanda des explications. Elles lui répondirent qu'elles allaient chercher de l'eau pour donner le dernier bain au fils du chef de la tribu, qui était en train de mourir. Il leur dit que peut-être il pourrait le guérir. Rapportant ces paroles au père de l'enfant, ce dernier demanda à ce qu'on fasse venir le pêcheur le plus vite possible. Il arriva, mais trop tard. Le fils du chef venait juste de mourir. Tout le monde se mit à pleurer.
Le pêcheur s'approcha et posa la branche morte sur la poitrine de l'enfant. Aussitôt, ce dernier se releva et fut bien surpris de voir tout le monde en pleurs autour de lui. Le pêcheur fut félicité et choyé.
La nouvelle de cette guérison miraculeuse se répandit dans le pays, alors beaucoup de gens devinrent envieux et voulurent s'emparer de la branche morte. Plusieurs fois, on tenta de la lui voler.
Mais un jour, alors qu'il rentrait de la pêche, il vit des flammes et de la fumée en direction de sa maison. Celle-ci brûlait, et il vit en haut du toit, qui était encore épargné par le feu, sa branche morte. Le pêcheur réussit à la sauver des flammes, mais les envieux cherchèrent encore à lui voler sa branche.
Un jour, excédé, il leur dit : « Pourquoi voulez-vous me prendre cette branche qui vous assure de rester en bonne santé ? Si vous persistez, je la jetterai, et personne ne pourra la retrouver. »
Ils ne tinrent pas compte de ses mises en garde et continuèrent à l'importuner. Alors, il alla se débarrasser de la branche dans la forêt.
C'est pourquoi les hommes doivent mourir tandis que les arbres de la forêt, eux, sont immortels.