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Les arbres et le kiwi
L'histoire
« Les arbres sont malades. Il faut que l'une des espèces d'oiseaux descende de la cime des arbres et vive sur le sol, pour que les arbres soient sauvés. Qui voudra venir ? »
Tout était silencieux, et aucun oiseau ne répondit.
Täne Hokahoka se tourna vers Tui :
« Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »
« Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pükeko :
« Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »
« Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pipiwharauroa :
« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.
« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.
« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
Täne Hokahoka était bien triste, car il savait que si aucun oiseau ne descendait, non seulement son frère perdrait les arbres, mais les oiseaux n'auraient plus de maison. Täne Hokahoka se tourna vers Kiwi :
« Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit :
« Je viendrai. »
Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver.
« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. »
Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :
« Je viendrai. »
« Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit :
« Je viendrai. »
Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver.
« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. »
Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :
« Je viendrai. »
Alors Täne Hokahoka se tourna vers les autres oiseaux, et leur parla ainsi :
« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. »
« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. »
Collectif, Contes d'Océanie, ill. Peggy Nille, rue des enfants
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1.
Les emblèmes de la Nouvelle-Zélande
Les emblèmes de la Nouvelle-Zélande
Le pays des kiwis
Le kiwi ? C'est un fruit vert à la peau poilue, qui pousse en Nouvelle-Zélande, mais c'est aussi le nom d'un oiseau ! Sans queue ni ailes, il ne peut pas voler. Il est quasi impossible de le voir dans la nature, car non seulement il ne sort que la nuit, mais il est aussi très timide.
Les Néo-Zélandais se sont pris d'affection pour cet oiseau au point d'en faire leur emblème national. Les Néo-Zélandais sont d'ailleurs surnommés les Kiwis !
Le kiwi ? C'est un fruit vert à la peau poilue, qui pousse en Nouvelle-Zélande, mais c'est aussi le nom d'un oiseau ! Sans queue ni ailes, il ne peut pas voler. Il est quasi impossible de le voir dans la nature, car non seulement il ne sort que la nuit, mais il est aussi très timide.
Les Néo-Zélandais se sont pris d'affection pour cet oiseau au point d'en faire leur emblème national. Les Néo-Zélandais sont d'ailleurs surnommés les Kiwis !
Allez les All Blacks !
Les Néo-Zélandais adorent le rugby ! À chaque match, l'équipe des All Blacks, championne du ballon ovale, fait vibrer tout le pays. Pour s'encourager sur le terrain, les joueurs se réunissent en cercle au cri des chants guerriers maoris : « Hakka ! »
Les Néo-Zélandais adorent le rugby ! À chaque match, l'équipe des All Blacks, championne du ballon ovale, fait vibrer tout le pays. Pour s'encourager sur le terrain, les joueurs se réunissent en cercle au cri des chants guerriers maoris : « Hakka ! »
2.
La nature néo-zélandaise
La nature néo-zélandaise
« Ne pas déranger la terre ! »
C'est le message des Maoris, les premiers habitants de Nouvelle-Zélande. Ici en effet, la nature est reine. Souvent arrosées par les pluies, les deux grandes îles du pays sont bien vertes. La majorité de la population vit sur l'île du Nord, une terre volcanique qui fume et bouillonne. Les montagnes enneigées traversent l'île du Sud, plus froide, avec ses lacs et ses rivières.
C'est le message des Maoris, les premiers habitants de Nouvelle-Zélande. Ici en effet, la nature est reine. Souvent arrosées par les pluies, les deux grandes îles du pays sont bien vertes. La majorité de la population vit sur l'île du Nord, une terre volcanique qui fume et bouillonne. Les montagnes enneigées traversent l'île du Sud, plus froide, avec ses lacs et ses rivières.
Des moutons pour tous
Il y a 20 fois plus de moutons que de Néo-Zélandais ! Nourries d'herbe fraîche, ces bêtes donnent une viande tendre et du bon lait. Avec leur laine, les habitants tricotent de gros pulls pour l'hiver.
Il y a 20 fois plus de moutons que de Néo-Zélandais ! Nourries d'herbe fraîche, ces bêtes donnent une viande tendre et du bon lait. Avec leur laine, les habitants tricotent de gros pulls pour l'hiver.
Le jeu
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« Les arbres sont malades. Il faut que l'une des espèces d'oiseaux descende de la cime des arbres et vive sur le sol, pour que les arbres soient sauvés. Qui voudra venir ? »
Tout était silencieux, et aucun oiseau ne répondit.
Täne Hokahoka se tourna vers Tui :
« Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »
« Tui, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pükeko :
« Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »
« Pükeko, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.
« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »
Täne Hokahoka se tourna vers Pipiwharauroa :
« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.
« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.
« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »
Täne Hokahoka était bien triste, car il savait que si aucun oiseau ne descendait, non seulement son frère perdrait les arbres, mais les oiseaux n'auraient plus de maison. Täne Hokahoka se tourna vers Kiwi :
« Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit :
« Je viendrai. »
Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver.
« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. »
Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :
« Je viendrai. »
« Kiwi, descendras-tu de la cime des arbres ? »
Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit :
« Je viendrai. »
Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver.
« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. »
Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :
« Je viendrai. »
Alors Täne Hokahoka se tourna vers les autres oiseaux, et leur parla ainsi :
« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. »
« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime des arbres, à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge comme marque de ta couardise. Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais. Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres. Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. »